Depuis la loi ALUR en 2014 et sa suppression du COS dans le code de l’urbanisme et dans tous les PLU en France, il est devenu beaucoup plus simple et plus fréquent de pouvoir agrandir sa maison : Par une surélévation, une extension de plain-pied, en aménagement les combles ou transformant son garage ou son sous-sol par exemple.
La première question que se pose les propriétaires est de savoir si ça en vaut la peine c’est-à-dire si les m² ajoutés coutent plus ou moins cher que les m² dans le quartier.
La réponse n’est pas immédiate et dépend bien sûr du type d’extension ou d’aménagement voulu.
C’est le savoir-faire de La Maison des Travaux et en particulier de l’agence de Levallois/Asnières qui chiffre et réalise des extensions et des aménagements de combles depuis plus de 10 ans.
Leur estimation est gratuite et permet d’avoir un bon ordre de grandeur et une confirmation technique de la faisabilité : Vis-à-vis de l’urbanisme, des contraintes techniques, de la pente du terrain, de la nature du sol et des choix esthétiques des propriétaires.
Après plusieurs centaines d’extensions de plain-pied réalisées, ils sont arrivés à une moyenne comprise entre 2200 et 3000 €/m² ce qui comprend les fondations, la construction elle-même, la couverture et les aménagements intérieurs jusqu’à la peinture pour des pièces « standards », en respectant les nouvelles normes d’isolation équivalente à la RT2012. L’aménagement d’une cuisine ou d’une salle de bain par exemple est à ajouter et peut être très variable en coût.
Avec une telle fourchette de coûts moyens de construction d’une extension, on peut immédiatement voir que si le m² vaut plus de 4000 €/m² dans son quartier, l’opération génèrera une plus-value lors de la revente.
La transformation de surface non habitable en pièce à vivre est beaucoup moins chère. Pour un garage ou un sous-sol, le coût de l’extension de surface habitable peut varier de 800 à 1400 €/m². En général il ne s’agit que d’aménager des murs déjà construits, de créer des ouvertures et parfois d’ouvrir un mur porteur ou creuser une trémie dans la dalle béton du rez de chaussée.
Pour une surélévation, la fourchette est trop large pour être significative.
Il peut s’agir uniquement de la transformation de la charpente d’un 4 pans en 2 pans ou d’un changement de pente avec rehaussement des pignons avec une maison simple d’accès sur ses 4 cotés pour accéder et travailler.
Dans d’autres cas, les accès sont compliqués car la maison est mitoyenne des 2 cotés et il s’agit de monter un étage complet au-dessus de la maison actuelle avec reprise des fondations par poteaux/pieux pour renforcer son assise.
Le regard et l’expertise d’un vrai professionnel, indépendant des entreprises, est indispensable dans tous les cas pour affiner son projet et en évaluer la faisabilité et le budget.